Peur de la spéléo ?

Petite revue de l’imaginaire associé à la spéléologie...

Si vous pensez que cette activité consiste à ramper dans des conduits boueux et étroits pour fuir des chauves-souris sanguinaires ou une brusque montée des eaux, cette rubrique est pour vous ! Nous avons monté ici un petit cabinet des cauchemars dont nous rirons bientôt avec vous...
Bien sûr, le mieux reste de discuter directement avec nous de vos peurs, on en a l'habitude !

“Et si je restais coincé(e) dans un boyau sans pouvoir respirer ??”

Allez, on vous le dit en deux mots : c’est impossible (et cela n’est jamais arrivé à ce jour)... un ½il néophyte a du mal à évaluer la configuration du corps humain, pourtant presque tout est à la portée de celui ou celle qui en aura envie et y consacrera le temps nécessaire ! Vous pourriez bien être surpris de vous amuser à dompter la contorsion nécessaire à franchir une étroiture énigmatique, en vous laissant guider par votre moniteur.
Si vraiment cela vous inquiète et vous rebute, vous nous le ferez savoir, et nous choisirons pour vous des réseaux amples où les passages étroits n'existent pas ou peu. Sachez que la vraie claustrophobie (comme le vertige d’ailleurs) est assez rare pour qu’elle ne nous pose jamais problème avec les groupes que nous accompagnons.
Gardons toujours à l’esprit que notre objectif est de vous faire apprécier des lieux spectaculaires. Par conséquent, en règle générale, on se déplace librement, sans devoir baisser la tête, et parfois dans des salles si vastes que la lumière des lampes ne suffit pas à en éclairer la voûte.

“Et si une soudaine pluie imprévue nous noyait tous sous terre ??”

La spéléo se pratique par temps pluvieux. C’est même plutôt confortable de réaliser une exploration abritée de la pluie, quand les autres activités sont impraticables à l’extérieur.
Un guide professionnel connaît les caractéristiques de ses sites de pratique. Bien sûr, il ne choisira pas d’explorer une cavité aquatique ou une rivière souterraine alors que les prévisions météo annoncent un épisode cévenol. Il y a de très nombreuses grottes et réseaux que l’on appelle “fossile”, ce qui signifie notamment qu’on n’y recontrera jamais d’eau même s’il pleut abondamment au dehors.
Si les conditions le nécessitent, nous disposons de différentes grottes complètement sèches et ne craignant aucune montée des eaux. Sous terre nous sommes à l’abri, même s’il pleut. Et si la sortie côtoie une rivière souterraine active, nous ne nous aventurons pas à l'inconnu : nous restons constamment en alerte concernant les niveaux d'eau et les prévisions météorologiques.

“Et si la lampe se détraquait, et que nous soyons perdus pour toujours dans le labyrinthe ?”

Soit, ce scénario de film d’horreur vous a peut-être paru réaliste un jour…
Mais hors de la fiction, les explorateurs sont aujourd’hui équipés d’éclairages puissants et de qualité dotés d’une autonomie suffisante… Bref, si il est de coutume de goûter une minute de NOIR et de silence absolus, c’est uniquement lorsque nous l’aurons décidé avec vous !
Quant à se perdre dans la grotte, c’est un peu la même chose que dans une forêt, une montagne ou un désert. Pour celui ou celle (votre guide en l’occurence) qui connaît le lieu et ses spécificités, s’y déplacer et s’y repérer est pour lui aussi simple que se diriger dans son jardin ou un palais familier...

“J’ai pas super envie d’aller me rouler dans la boue et d’en avoir jusque dans les chaussettes…”

Pas de la boue mais de l’argile messieurs dames ! autrement dit de la matière minérale d’une certaine pureté…
Toutefois, la panoplie du spéléologue commence par sa combinaison intégrale, si bien qu’après l’avoir retirée, vous pourrez aller dîner au restaurant dans votre ensemble le plus chic.
Mais à nouveau, notre objectif est de contempler ce que le monde souterrain offre de plus spectaculaire.
La plupart des grottes que nous proposons sont donc plutôt propres, et vous donneront ce que l’eau peut sculpter de plus étonnant.

“Ces guet-apens, autrefois prisés des loups et des ours, regorgent sûrement encore de serpents, chauve-souris, rongeurs et araignées hostiles…”

Une nouvelle fois, peut-être dans une histoire à faire peur, mais dans la réalité, on en a pas encore vu la queue d’un. Les reptiles aiment la lumière et la chaleur, ainsi que les lieux où ils peuvent chasser. Idem pour les rats. Quant aux chauve-souris, moins elles sont proches des humains, de leurs voix et de leurs lampes, et mieux elles se portent. Vous pourrez en apercevoir au loin, en vous faisant discret pour ne pas les déranger en les effrayant...

 

Revenir aux explorations proposées

Afin de respecter la réglementation concernant les données personnelles nous vous laissons le choix d'activer ou non différents outils nous permettant d'améliorer votre expérience sur ce site (mesure d'audience, réseaux sociaux...) En savoir plus
Données personnelles